L’avenir de l’enseignement public, préoccupation majeure des parents et des enseignants relayée lors de la réunion publique de quartier du 8.02.2011
Partout en France des voix de parents d’élèves et d’enseignants s’élèvent pour dire STOP aux 50 000 suppressions de postes qui ont été décrétées par le Gouvernement ces 3 dernières années et au non remplacement des professeurs. Particulièrement inquiets pour l’avenir de l’école publique, laïque et gratuite, nous soutenons ce mouvement.
L’enseignement public doit permettre un égal accès de nos enfants à la connaissance. Il s’agit de leur donner les moyens, les outils nécessaires pour qu’ils trouvent leur place, tant professionnelle que personnelle, dans la société mais aussi les rendre autonomes dans leur jugement, pour que chaque citoyen soit maître de ses pensées.
C’est là le fondement de notre engagement pour les collèges qui sont, rappelons-le, compétence du Conseil général. Nous souhaitons réinstaurer la gratuité de l’enseignement, y compris pour les transports des collégiens, et réduire les inégalités dans l’apprentissage des savoirs et savoir-faire.
Cela suppose d’agir en particulier sur la fracture numérique en mettant à disposition de chaque collégien un environnement de travail informatique et numérique.
De tels investissements dans nos collèges représentent un coût conséquent qu’il nous faudra pourtant intégrer alors que la situation budgétaire actuelle du Département est critique. Nous nous en donnerons les moyens, en inversant l’orientation donnée par la majorité départementale actuelle qui favorise les établissements privés dans l’attribution des budgets aux collèges. On relève notamment pour les budgets de fonctionnement une dotation par élève de 324 € pour les collèges publics, contre 646 € pour les collèges privés.
Voilà donc concrètement comment nous pouvons nous doter des moyens financiers, sans augmenter la fiscalité, pour mettre en œuvre les conditions indispensables à un enseignement de qualité.
(photo Cobber17- libre de droit)